Publié le : 17 juin 20194 mins de lecture
Une étude anglaise portant sur l’analyse du niveau de substances cancérigènes et toxiques de la vapeur de cigarette électronique vient d’être publiée le 06 mars 2013 dans la revue Tobacco Control. Les résultats sont sans appel,  la cigarette électronique est bien moins nocive que la cigarette classique. Cependant, contrairement à une autre étude déjà parue sur la cytotoxicité de la vapeur de cigarette électronique, notamment sur des cellules des poumons, certaines substances ne seraient pas totalement neutres.

 

L’étude conclut que la vapeur de cigarette électronique n’est pas cytotoxique sur les cellules de poumons étudiées. Les tests ont été reproduit un grand nombre de fois et sur de nombreux arômes de e-liquides (Propylène Glycol USP: 50%, Glycérine végétale USP: 40% et selon l’arôme : eau distillée: 5 à 10%, Arômes: 1 à 5% et nicotine).

A noter qu’une étude similaire traitant de la toxicité de la cigarette électronique sur les cellules du cœur va également bientôt être publiée et sans déflorer les résultats, les premiers éléments qui ont été communiqués indiquent qu’ ils sont très positifs pour la cigarette électronique. Ouf !

Etude sur plusieurs modèles distribués en Pologne : la cigarette électronique présente de moindres niveaux de substances toxiques mais il y en aurait…

 

Certes les substances toxiques présentes dans la fumée du tabac sont nettement plus importantes que dans la vapeur de e-liquide de cigarette électronique, mais les chercheurs en détectent tout de même dont l’acroléine. Cette substance peut apparaître suite à un échauffement important de la glycérine végétale (la température de référence varie selon les sources mais serait d’environ 200°C) et a depuis longtemps était une source de réflexion pour les vapoteurs sur différents forums français et anglo-saxons. A noter que cuisiner avec de l’huile chauffer à plus de 180°C produit également de l’acroléine en grande quantité comme l’indique cette étude commentée sur cette page très complète dédiée à l’acroléine. Cela ne dédouane en rien le potentiel problème induit par l’acroéline avec la cigarette électronique d’autant plus que l’inhalation n’est certainement pas identique. Cependant, il est amusant de voir à quel point on peut se focaliser sur un phénomène car il est nouveau alors que certaines habitudes ancestrales pourraient tout aussi bien être analysées plus en détail à l’aune des nouvelles technologies dont dispose la science.

Le Docteur Goniewicz a récemment fait une présentation sur « Évaluation des cigarettes électronique comme source d’exposition à l’acroléine » à la Society for Research on Nicotine and Tobacco (SRNT) en s’appuyant largement sur les résultats de l’étude du 06 mars 2013.

Les résultats ci dessous ont été mesuré dans la vapeur de cigarette électronique pour 150 bouffées. Malheureusement les modèles utilisés pour cette étude ne sont pas ceux majoritairement utilisés en France ( eGo stardust, eRoll etc ). Voici les résultats :

 

Sur ce tableau la cigarette électronique est en moyenne 400 fois moins dangereuse qu’une cigarette pour l’homme. Même si cette étude est une des premières et n’est pas complète, elle peut calmer les détracteurs de la cigarette électronique qui voudraient l’interdire. Et au vu du buzz que la cigarette électronique a realisé il y a quelques semaines, les études ne vont pas se faire attendre..  Stand by donc.