Publié le : 03 avril 20233 mins de lecture

Un demi-million de Français aurait succombé au charme de cette cigarette électronique sans tabac, vendue aussi bien en pharmacie que chez les buralistes. Les fabricants se montrent optimistes pour l’avenir.

La France compte de plus en plus de «vapoteurs» ou utilisateurs d’e-cigarette. C’est en tout cas ce qu’affirment les principaux fabricants de l’Hexagone. D’après eux, près d’un million de Français aurait déjà testé la cigarette électronique qui ne contient pas de tabac. Ils seraient même 500.000 à l’utiliser quotidiennement. Le succès de l’objet trouve ses racines dans son apparence. La cigarette électronique ressemble comme deux gouttes d’eau à une cigarette classique: d’un côté, une partie blanche et, de l’autre, un filtre orange. À une extrémité, une diode simule visuellement la combustion. De l’autre, une vapeur est propulsée au moment de l’aspiration et inhalée par l’utilisateur. Cette «fumée» provient d’un liquide parfumé d’arômes alimentaires, parfois de glycérol et de nicotine.

Le principal argument de vente est financier: Les clients sont des fumeurs qui veulent fumer sainement et économiquement. Ils se tournent vers l’e-cigarette en raison de la hausse régulière du prix du paquet classique. Une cigarette électronique jetable est vendue entre 9 et 11 euros et correspond à l’équivalent en consommation de deux paquets et demi. À titre de comparaison un paquet traditionnel de 20 unités coûte un peu plus de 6 euros aujourd’hui. Le marché connaît d’ailleurs un véritable boom depuis 2010, année durant laquelle le prix du paquet de cigarettes a augmenté de 6%. La nouvelle hausse des prix prévue en octobre devrait à ce titre encore jouer en faveur du secteur.

La cigarette électroniqueséduit également les fumeurs qui veulent arrêter de fumer. Elle apporte la gestuelle à ceux qui ne peuvent se contenter des patchs ou des gommes à mâcher. D’après les fabricants, l’e-cigarette présente aussi l’avantage d’être utilisable partout, même dans les lieux publics et ne prive pas le fumeur de «ses habitudes sociales»